L’aménagement, une vision globale pour la ville

Au sein de l’aménagement urbain, pour qu’un travail puisse aboutir à un résultat plein de cohérence, il est nécessaire que tous ses exécutants partagent la même vision et suivent les mêmes règles préétablies. Cette dynamique de travail, lorsqu’elle est respectée, peut mener à des projets d’une grande qualité technique mais aussi esthétique. En urbanisme la beauté se dégage de la cohérence et d’une homogénéité manifeste. La ville à travers ses rues et ses quartiers doit répondre à une unité voulue et assumée par tous ses artisans.

«L’aménageur aura donc des responsabilités sociales, économiques, géographiques et patrimoniales à prendre en compte : Toute modification d’une partie peut être lourde de conséquences durables, certains aménagements étant difficilement réversibles.» [1]

Aménagement de la ville

Une pérennité souhaitable et souhaitée

Lorsque ce projet collectif concerne la ville, il est nécessaire d’être prévoyant et avisé car l’argent investi est celui des contribuables, celui-ci doit se justifier, et il ne serait pas non plus acceptable d’entamer de tels projets à répétitions. Ce serait avouer que les ressources, lors du projet initial, furent mal utilisées… Comprenez que lorsque le terrain de jeu de l’équipe est la ville, il est préférable de viser sur le long terme, donc la pérennité.

«L’espace public est le cadre privilégié pour la mise en œuvre d’une politique d’esthétique urbaine ; il est la partie la plus visible, la plus vécue et la plus partagée de la ville, c’est le lieu de la mise en valeur d’une identité forte, symbolique et emblématique.» [2]

La ville idéale n’est pas un mythe

Il faut dire que la ville est l’espace de chacun et pour chacun, elle se doit d’être inclusive en n’oubliant personne. C’est un lieu fédérateur à qui les usagers s’identifient naturellement, l’espace public a aussi cette faculté de nourrir l’imaginaire collectif des grands et des petits… Nous devons avant toute chose avoir confiance en lui et ne pas craindre de le traverser la nuit tombée.

Une ville digne d’une carte postale

Idéalement, la ville doit être source de fierté pour ses résidents, ceux-ci satisfaits deviennent de véritables ambassadeurs. Cette entité esthétique doit dans l’idéal attirer la curiosité et générer le tourisme. C’est pour toutes ces raisons que le facteur identitaire de nos villes est à prendre en considération lors d’un quelconque projet.

Une couleur, une identité

Quelquefois un élément semblant être un détail peut avoir une véritable valeur, la couleur par exemple. Pensez à la ville de Toulouse qui doit une partie de sa renommée à l’omniprésence de la couleur rose ; y porter atteinte serait, par la même occasion, porter atteinte à son identité et au-delà…

«Les couleurs de la ville font partie intégrante de l’identité de la ville et participent à la définition des espaces publics.» [3]

Une ville presque baroque

L’homme, aveuglé par son insatiable appétit, a fini par oublier l’aspect esthétique inhérent et nécessaire à la ville. Ainsi, certains territoires deviennent des surenchères de modes, d’éléments disparates, d’espaces se confondant et n’ayant plus le moindre fil conducteur les réunissant ; une cité où les coupures sont légion et en deviennent presque brutales et grossières. Dans une telle «cacophonie» visuelle, la lisibilité devient difficile et le plaisir n’opère plus.

Un lieu, plusieurs signatures

Des changements, qui martèlent l’œil de l’observateur, peuvent tout simplement s’expliquer par la traversée de plusieurs communes ayant des approches esthétiques et techniques antinomiques, de simples maladresses, ou mauvais calculs préalables…. Une rue traversant plusieurs villes n’aura pas le même traitement ou la même considération.

Des facteurs aggravants

Car les communes ne disposent pas des mêmes ressources, des mêmes priorités en matière d’espaces publics et de voiries ; elles ne font pas non plus appel aux mêmes experts et/ou n’ont tout simplement aucune similitude temporelle, créant ainsi un décalage esthétique et technologique… Bref, même les villes limitrophes ne sont pas sommées d’être en adéquation les unes avec les autres.

« L’espace public, ou plutôt les espaces publics, sont aussi des références communes partagées par les habitants ou les visiteurs de la ville. En ce sens, ils transcendent leurs fonctionnalités pour intégrer le patrimoine culturel urbain.» [4]

Harmoniser la ville

Nous ne disons pas que tous les espaces publics devraient suivre exactement le même schéma. Il serait ridicule de vouloir mettre la même fontaine à tous les coins de rues. Ce n’est pas ça l’harmonie ! L’harmonie naît d’une vision globale et d’une utilité motivant chaque action, chaque dépense. Idéalement, tout ce que nous faisons subir à la ville devrait être justifiée et justifiable. C’est pourquoi la vulgaire répétition s’avèrerait infondée.

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Une question d’équilibre

La beauté de la ville vient aussi de sa discrétion, de sa sobriété, de sa modestie, de sa faculté à se mettre en valeur avec peu d’artifices. Pensez-y ! En choisissant de faire une surenchère d’informations, d’éléments, nous finirions par en oublier le cœur même de cette grande dame, son plus beau joyau, son patrimoine. L’harmonie se joue aussi de la faculté qu’à la ville à trouver un juste équilibre entre le neuf et l’ancien.

Plusieurs angles pour une seule et même vision

Les trois pôles d’activités de Candéliance, dont l’essence est l’aménagement lumière et mobilier des territoires des HAUTS DE FRANCE, vous accompagnent en expert, dans vos projets d’aménagement. La coordination des espaces, des matériaux, révélée par la maîtrise subtile de la lumière, des technologies, assure une déambulation sereine… Alors laissez-vous bercer par nos précieux conseils et offrez-vous une urbanité, une ruralité qui vous ressemble, toute en cohérence…