Éclairage et Développement durable : la combinaison gagnante !

Durant longtemps, la défense de l’environnement ne semblait être qu’une affaire de « hippies ». Mais en 1987, le rapport Brundtland a permis de faire prendre conscience que la sauvegarde de la planète, et par conséquent le développement durable, devenait des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines. Après cette date, il semblait alors de plus en plus évident que nos réflexions vis-à-vis de l’évolution de nos sociétés se devait d’intégrer ces notions écologiques. Dès lors, suivant ce même rapport, le développement de toute société ne pourra être qualifié de durable que s’il « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». C’est dans cette optique qu’un développement pérenne doit s’appuyer sur trois piliers fondamentaux représentés par une économie efficace, une écologie responsable et une société équitable.

La production de lumière et l’éclairage artificiel ne sont pas exclus de ce processus. Ils doivent également être considérés sous l’angle de la durabilité afin qu’ils puissent continuer à accompagner nos activités quotidiennes. Un éclairage durable permettra ainsi de préserver la bonne tenue de nos sociétés et de nos espaces de vie !

Eclairage et Développement durable, la combinaison gagnante

Éclairer intelligemment en faveur du développement durable

Pourtant, le domaine de l’éclairage est victime d’une image plutôt négative quant à son impact environnemental. Il semble alors important de prendre conscience qu’il est tout à fait possible de le penser en concordance avec les notions de développement durable. Pollution lumineuse, dérèglement des biorythmes, menace d’un blackout… Ce n’est pas uniquement cela l’éclairage ! Les idées préconçues et les comportements inadaptés doivent en effet être déconstruits, une pédagogie pertinente doit être diffusée de manière à ce que la création de lumière ne soit plus une contrainte et puisse devenir véritablement durable !

En sélectionnant judicieusement le matériel, le plus gros du travail est déjà réalisé : résistant et performant, un équipement de bonne qualité nécessitera moins d’entretien et de maintenance et permettra de réaliser de réelles économies financières. Son efficacité sur un temps plus long nécessitera aussi moins d’efforts liés à son éventuelle reconversion et les usines de recyclage seront ainsi désengorgées. Bref, les bénéfices peuvent être nombreux !

Mais pour intégrer une logique de développement durable dans le domaine de l’éclairage, la consommation doit également être maîtrisée selon des rythmes adaptés aux usages de chacun. Et en plus de favoriser le respect de l’environnement par le biais d’une utilisation modérée, des économies financières pourront également se faire ressentir ! Dans les parkings par exemple, pourquoi ne pas éteindre la lumière lorsqu’ils ne sont pas utilisés ? De la même manière, les stades peuvent se contenter d’un éclairage moins important en période d’entraînement des sportifs. Tandis qu’à l’occasion des matchs, les techniciens pourraient éventuellement accentuer la lumière. Des rythmes d’éclairage, flexibles, peuvent ainsi être mieux adaptés aux besoins des utilisateurs, dans un bien meilleur respect des principes du développement durable.

Un éclairage propre, c’est aussi une production d’énergie durable !

Il apparaît alors qu’une lumière artificielle propre et durable puisse être mise en place, à condition que plusieurs éléments soient pris en considération. Les dispositifs d’éclairage doivent permettre de limiter les coûts d’utilisation et de maintenance, mais l’énergie utilisée doit elle aussi être produite de façon propre et écologique. Ces dernières années, divers procédés innovants se développent d’ailleurs en faveur d’une production lumineuse responsable. Par exemple, les systèmes d’éclairage solaires ou éoliens voient de plus en plus le jour dans les zones urbaines comme dans les territoires ruraux.

Cette nouvelle manière de s’éclairer respecte donc les trois principes du développement durable : chacun peut réaliser de fortes économies financières dès lors que les manières de produire de l’énergie et de choisir son équipement sont conçues intelligemment. L’environnement peut quant à lui être protégé, en limitant les usages abusifs ou inadaptés, notamment en se fournissant en énergie verte. Des initiatives solidaires et sociales peuvent enfin être mises en œuvre dans le cadre du développement d’un éclairage durable, comme à Aubais dans le Gard, où c’est une association qui a construit un parc photovoltaïque sur une ancienne décharge…

Il est donc possible que l’éclairage puisse être respectueux en répondant aux enjeux du développement durable ! Si le stockage de l’énergie produite nécessite toutefois encore quelques recherches pour garantir son efficacité et sa durabilité, le domaine de l’éclairage tend aujourd’hui à devenir de plus en plus responsable, tant économiquement, qu’écologiquement et socialement !